Association Sorézienne

La bibliothèque

Ici sont présentées sommairement la liste des œuvres littéraires de nos chers camarades anciens.

L'ancienLes œuvres
L'Ecole
18ème siècle
Les Exercices publics
Du temps de l'Ecole Royale, au 18ème, l'année scolaire se terminait par ces exercices auxquels participaient tous les élèves et qui montraient aux parents le travail accompli par leurs enfants durant l'année scolaire écoulée.
Toute la collection est aux archives de l'Ecole, sauf les exemplaires couvrant la période 1809-1820.
Dom DEVIC
1682-1687

Histoire générale du Languedoc
1er élève de l'Ecole à l'ouverture du Séminaire.
Dom Claude Devic (1670-1734) et dom Vaissète (1685-1765) sont appelés (1715) à venir en renfort, en fait de se substituer, aux Pères Auzières et Marcland, désignés depuis 1708 par le Père général pour réaliser l'Histoire du Languedoc que les Etats de cette province avaient mis en chantier, sur l'invitation de leur président-né, l'archevêque de Narbonne. Les auteurs livrent en 1730 le tome 1er de leur Histoire du Languedoc ; il est l'œuvre indistincte des deux. Le second (1733) est presque entièrement dû à dom Vaissète. Dom Devic meurt en 1734, les volumes III, IV et V (le dernier) sortent en 1737, 1742 et 1745, ils ont pour seul auteur le Gaillacois Vaissète qui ne se résolut jamais à partager sa tâche. Dom Vaissète occupa ses dernières années de sa vie à composer une Géographie historique, civile et ecclésiastique de la France (4 vol.) due au hasard d'une promesse à un groupe de libraires.

L'Histoire générale du Languedoc est rééditée. Les 15 volumes, environ 8000 pages, sont mis en vente à 300 € le tout, à la librairie Denis, à Sorèze (05.63.50.87.46) et denis.annemarie@sfr.fr.

Jean-Antoine CLOS
1784-1790

Auteur de la "Notice historique sur Sorèze", publiée en 1822 et 1844. Le livre est disponible à la Librairie Denis à Sorèze. A la lecture de son ouvrage, il apparaît qu'être sorézien fut pour l'auteur un avantage inestimable et que toutes les années qu'il passa dans le fameux collège de Sorèze lui permirent d'ajouter à son travail d'historien cette touche de vécu que rien ne saurait remplacer. C'est fort de ce savoir et de cette expérience qu'il retrace ici l'histoire de sa ville natale et des bourgades environnantes et (naturellement) celle de ce séminaire - il fut longtemps nommé ainsi - dont il fut l'un des élèves les plus brillants, insistant sur le fait que les bénédictins avaient eu, de tout temps, la vocation d'enseigner et qu'ils donnaient gratuitement, bien avant la fondation du collège, des cours de latin aux enfants du pays. Mais les développements qu'il consacre à cette institution prestigieuse, devenue École militaire royale en 1776, renommée dans toute l'Europe et comptant plus de 500 élèves, ne constituent qu'un chapitre de son livre qui est un véritable retour aux sources du passé de Sorèze. Il nous rappelle que la petite cité du Tarn doit son origine à la fondation de l'abbaye bénédictine par Pépin le Bref (757-758), dont il transcrit la charte in extenso. Connu d'abord sous le nom de Notre-Dame de la Sagne, beatae Mariae le monastère qui bénéficie des largesses des puissants excite bien des convoitises : soumis à de nombreux pillages, il est brûlé par les Normands en 864 et il ne renaîtra de ses cendres qu'après plusieurs décennies. Par la suite, les violences de toute nature ne sont guère épargnées à Sorèze et à son abbaye - qui doit souvent payer pour être épargnée - mais paradoxalement la terrible croisade de Simon de Montfort (XIIe siècle) contre les Albigeois lui est bénéfique et la destruction de Puyvert lui profite, tandis que Montgey, Puylaurens, Les Casses, La Pommarède, Saissac subissent les dures lois de la guerre. Au XIVe siècle, après le traité de Brétigny (1360), les incursions des compagnies anglaises sont constantes : en 1377 la ville est prise (l'abbaye épargnée rachète son pillage) et il faudra attendre le XVe siècle pour que Charles VII donne l'ordre de détruire ces bandes de soudards. Dans la seconde moitié du siècle suivant, ce sont les affrontements religieux qui sont dévastateurs : la ville est saccagée par les protestants (1571), prise par eux (1573), reprise par les catholiques (1580) et à nouveau occupée par leurs adversaires la même année... Appauvrie et dépeuplée par de tels ravages (perte des marchés, départ des catholiques), Sorèze connaît enfin la paix sous le règne d'Henri IV. Il semble que la fondation du collège soit " l'un des produits de la guerre de religion " ; il fallait apaiser et regagner les esprits. Autre fait positif pour Sorèze et pour toute la région : la construction du canal du Midi par Pierre-Paul Riquet, magnifiquement racontée par le Dr Clos. Son ouvrage se terminant par une excursion au-dedans et au-dehors de la montagne du Causse (Trou du Calel), qui est une véritable épopée géologique.
Le baron de MARBOT
1793-1798

Voir la galerie de portraits. Auteur des Mémoires.

MARBOT (Jean-Baptiste-Antoine-Marcellin, baron de), Sorézien 1795-1798, grand officier de la Légion d'Honneur, Chevalier de l'ordre des Trois Toisons d'or, chevalier de Saint-Louis, grand-officier de l'ordre de Léopold de Belgique, grand-croix de la couronne de chêne de Hollande. Lieutenant général, aide de camp de LL. AA. RR, le duc d'Orléans et le comte de Paris, pair de France. Né au château de Larivière à Beaulieu (Corrèze) le 18 août 1782. Vingt-deux campagnes, et quelles campagnes ! treize blessures, quatre grands sièges, soixante et un combats, vingt-quatre batailles constituent des états de service exceptionnels. La publication de ses Mémoires fit retentir son nom comme un coup de tonnerre et le fit entrer dans la gloire populaire, où il restera à côté de Napoléon, à côté de Ney, Lannes, Davoust et Masséna.
Les Mémoires
Peu de livres eurent le succès de celui-ci. Non seulement il arrivait à son heure, à une époque où la France écoeurée commençait à jeter les yeux vers son passé et à réveiller le réconfortant souvenir des grandeurs anciennes, mais encore il avait toutes les qualités susceptibles de plaire à la race. Simplicité du ton, récits de vaillances, grandes choses évoquées d'un mot, bonne humeur toute gauloise, et ce je ne sais quoi encore que nos auteurs du seizième siècle appelaient "la gaieté des armes". Ils sont pleins de vie, ces Mémoires; ils courent, légers, alertes. Ils ont l'attrait du roman d'aventures et la grandeur du poème épique. Je me résume d'un mot : ils sont nationaux.

Le début de ses mémoires

Frédéric BASTIAT
1814-1820

Illustre économiste. Voir la galerie.
Né à Bayonne en 1801 et mort à Rome en 1850, économiste français.
Adversaire du protectionnisme et du socialisme de Proudhon, il incarna le libéralisme et préconisa l'institution du libre-échange.
Oublié en France, Frédéric Bastiat est considéré aux États-Unis comme un auteur de première importance. Son pamphlet, La Loi, y a été diffusé à plus d'un million d'exemplaires.
Qui était Frédéric Bastiat ? Homme d'action et extraordinaire propagandiste, il est né à Bayonne en 1801. il se fit connaître à quarante cinq ans par son combat en faveur du Libre Échange. En cinq ans, au prix d'une activité exceptionnelle, il écrit une œuvre considérable tout en menant un combat politique intense. Après la révolution de 1848, il se rallie franchement à la République. Il est élu député des Landes et devient vice-président du Comité des finances. Visionnaire, Frédéric Bastiat a su anticiper dés 1848 les errements qui conduiront à l'effondrement à l'Est des sociétés communistes. Défenseur des petites gens, il prend le parti des consommateurs contre celui des spoliateurs. Il combat le protectionnisme, comme la conquête de l'Algérie. Pamphlétaire, il dénonce chez les " hommes de l'État " la soumission aux intérêts privés contre l'intérêt général. Il polémique avec Lamartine, Proudhon, Louis Blanc.
Il meurt à Rome 24 décembre 1850. Il a quarante neuf ans.

Auteur des Harmonies économiques.

DE LAPIERRE (cinq élèves de la même famille de 1821 à 1830)

L'histoire (familiale) de cinq collégiens, les De Lapierre, de 1821 à 1830, font l'objet d'un livre rassemblant les passages les plus intéressants de leur correspondance, avec un fil conducteur et quelques repères historiques, vient de sortir. Il est intitulé: "Grandir à Sorèze", (Lucie éditions, à Nîmes).

En l'an 1820, dans une sombre petite ville cévenole, un grand-père de 75ans, François de Lapierre, que la Révolution de 1789 a privé de ses prérogatives et revenus, se demande avec anxiété quel sera l'avenir de ses cinq petits-fils, s'ils ne recoivent un solide enseignement et s'ils ne sont formés à un métier. La renommée de Sorèze est arrivée jusqu'à lui. Il a rencontré le directeur propriétaire de l'école, monsieur Ferlus, dont les méthodes correspondent à son désir.
C'est ainsi que, de 1820 à 1830, séjournèrent successivement à Sorèze les cinq garçons. Leurs parents gardaient pieusement leurs lettres, dessins, bulletins et livres de classe.
Héritière de la maison ancestrale, Sabine Tanon de Lapierre a découvert dans de vieilles malles, au grenier, ces trésors oubliés qui attendaient depuis presque deux siècles. Ils font revivre une époque difficile et peu connue.
Un petit violon était là aussi, sans son archet... De ce petit volume, sélection de leur correspondance assortie de commentaires, jaillit l'émouvante musique de leur enfance.

Gabriel LAFFAILLE
(1860-1865)
Gabriel LAFFAILLE, connu sous le pseudonyme littéraire de "Jean CAROL", déclaré lors de sa naissance le nom de Gérard Gabriel LAFFAILLE, dcd sous celui de Géraud Gabriel LAFFAILLE, fils de Gabriel, négociant à Toulouse, 29 rue des Marchands, et de Rose Fanny BOUZINAC.
La famille LAFFAILLE est originaire de l'Ariège.
Né à Toulouse (31) le 03/10/1848; décédé à Châtou (78) le 07/12/1922, inhumé à Tarascon sur Ariège (09).
Son grand-père était berger, son père marchand de vin dans le Sud-Ouest, il fut ruiné par un incendie n'étant pas assuré, sa veuve originaire de Villefranche de Rouergue (12) s'établit à Paris.
Il fit ses études à Sorèze (son nom figure sur un des piliers de la cour des Rouges).
Il devait avoir une soeur qui serait morte jeune ou dont on aurait plus entendu parler...
Divorcé en premières noces de Marie Rose ROCHOT. Il avait fait un premier mariage à la TOLSTOï en épousant une "pauvre" fille-mère qu'il avait tenté de "récupèrer", mais ce fut un échec. Il n'a pas eu d'enfant de ce premier mariage (mais sa femme avait un enfant d'un autre père [Interview de Mme Laffaille, née Paoli du 16/12/1997].
Epouse en secondes noces Léontine Elise Fernande FRÉMY, le 01/07/1901 à Paris 16ème, domicilié avenue de la Grande Armée, Paris 17ème;
Commence des études de médecine, puis fréquente les salons littéraires parisiens où il rencontre FLAUBERT, MAUPASSANT, DAUDET.
Il était un des amis de MAUPASSANT et il est cité dans l'ouvrage d'Armand LANOUX "Maupassant le Bel-Ami", publié en 1967 chez Fayard.
Il y est représenté allongé avec la barbe en page 160, première photo de la page de droite, en bas à droite de la photo).
Il était ami de l'Homme de Lettres parisien, Francis TESSON, dont le fils Louis TESSON, a peint un portrait de son père Francis TESSON tenant un ouvrage de Jean Carol dans les mains (tableau échu à Loïc JACQUIER, qui l'a donné à Anne JACQUIER-PAVOINE de Nantes).
Il a notamment publié :
+ Le Bagne, Paris, 1903, Paul Ottendorff, in 18, 300 p. (Doc. Photoc. [cet ouvrage nous a été communiqué par Mme LAFFAILLE, il est lisible, et c'est une des meilleurs de l'auteur !] ;
- Colonisation russe, Paris, 1899, Hachette, in 16, XL-309 p. ;
- Enquêtes coloniales, la Nouvelle Calédonnie minière et agricole, Paris, 1900 ;
- L'honneur est sauf, Paris, 1890, P. Ottendorff, in 12, 349 p.
- Réparation, librairie P. Ottendorff, in 8 [Mme Laffaille possède cet ouvrage] ;
- Soeur Jeanne, librairie P. Ottendorff, in 8 (ouvrage couronné par l'Acadamie Française).
Il a écrit de nombreuses pièces de théatre dont certaines furent jouées par Lucien GUITRY, père de Sacha (Interview de Mme Laffaille du 16/12/1997). cf. fiche Jean CAROL numéro 2300.
Nous possèdons le texte manuscrit d'une chanson écrite par Jean CAROL, "Ballade des montres du temps jadis".
D'après l'ouvrage de l'Abbé BETHLEEM sur les livres mis à l'index, les ouvrages de Jean CAROL se classent dans la catégorie des romans mondains :
Ou romanciers dont certaines oeuvres peuvent figurer dans la bibliothèque des gens du monde et être lues par des personnes d'un âge et d'un jugement mûrs.
Romans satiriques : L'Honneur est sauf ; La Bataille d'Hennepont, etc. Récits de voyage saisissants : Les Deux routes du Caucase ; Chez les Hovas ; Au Pays Rouge ; Le Bagne de la Nouvelle - Calédonie. (p. 234). [Source : BETHLEEM (L'Abbé Louis), Romans à lire et romans à proscrire, essai de classification au point de vue moral des principaux romans et romanciers (1500 - 1928), avec notes et indications pratiques, 10ème édition entièrement mise à jour, 101e au 120e mille, 25 juin 1928, Editions de la Revue des Lectures, 77 rue de Vaugirard, Paris Vie, in 8 , 552 p . (Bibliothèque Anne Jacquier-Pavoine, 25/12/1997)].

Témoin en 1914 lors de la naissance d'André TESSON qui l'a toujours pris pour son grand père, était alors domicilié à Rueil.
Demeure en 1899 à Paris 16ème, en 1953 son épouse demeurait à Paris 17ème.
Il épouse vers 1900 Léontine Elise Fernande FREMY, divorcée de Georges de LIGONIER, et mère de deux enfants Jean & Suzanne de LIGONIER, le premier, chimiste, fut fiancé à Simonne TESSON qui épousa en définitive Pierre JACQUIER en 1921, la seconde épousa en 1913 Pierre TESSON (frère de Simone). Gabriel LAFFAILLE a eu au moins un fils de son mariage avec Elise FREMY, Maurice LAFFAILLE, critique d'art, spécialiste de Raoul DUFY.
Domicilié en 1922 à Châtou (78), 19 rue d'Aligre.
Jean CAROL, de son nom Gabriel LAFFAILLE (Toulouse, 1848), voyageur, littérateur et critique d'art.

Romancier, journaliste Gabriel Laffaille, alias Jean Carol, s'embarque pour Madagascar fin 1895 comme secrétaire particulier du résident général Laroche, chargé de mettre en place un régime de protectorat français. Hommes de bonne volonté, Laroche et Carol découvrent dans les "Hova" (les Mérina) une nation certes techniquement en retard, mais qui possède une civilisation originale avec ses propres valeurs et qui, éprise de progrès, souhaite n'adopter des Européens que les innovations convenant à son génie particulier.

Avec les cadres Mérina Laroche organise une collaboration qui ménage leur susceptibilité tout en préservant les intérêts métropolitains. Carol envoie au Times des correspondances où, faisant part de ses étonnements, il veut éveiller la curiosité et la sympathie de ses compatriotes pour les dominés.

Mais le protectorat devient rapidement colonie pure et simple. Laroche cède la place à Gallieni : dans la "paix française" que Gallieni doit faire régner, plus question de dialoguer avec les Malgaches. Dénonçant dans Le Temps les méthodes militaires qui le révulsent, Carol est bientôt prié de se réembarquer. À Paris, il regroupe ses articles dans le livre Chez les Hova..., publié en 1898.

Solidaire par patriotisme de la prise de possession, mais le coeur torturé, il se fait un devoir de témoigner, rejoignant le petit groupe de ceux par la faute de qui l'européocentrisme cesse d'être tranquille.

Les incertitudes du colonialisme. Jean Carol à Madagascar, Yvan-Georges Paillard, l'Harmattan, 1990, quatrième de couverture.
http://roglo.eu/roglo?lang=fr;p=gabriel;n=laffaille;oc=3

Achille MAFFRE de BAUGÉ
1871-1872
Discours de François Tresserre, président de l'Association Sorézienne, le 9 mars 1929, célébrant les morts récents.

" Achille MAFFRE DE BAUGÉ, comme le capitaine de Puybusque, ne faisait pas, lui aussi, partie de l'Association. Il fut cependant une flamme sorézienne allumée sur la Montagne Noire. Son dernier poème à été dédié à l'Ecole. Nous devons nous faire honneur de ce nom retentissant.
" Achille Maffre de Baugé fut le plus lyrique des Collets Rouges. L'enthousiasme se penchait sur son pupitre, M. Bergerole lui avait appris, avec la rhétorique, l'art d'ordonner de belles pensées. M. Edmond Py, tout en l'initiant à l'histoire, lui donna le goût de la légende et mit le premier ses doigts d'écolier sur les cordes d'une lyre qui devait jeter aux échos les derniers accents d'un romantisme obstiné.
" Dès qu'il fut congrument pourvu de diplômes, au lieu de s'en aller traîner en de vagues Thélèmes montmartroises, notre grand ami, qui avait le culte du passé et la fierté de son blason, retourna en sa gentilhommière de Marseillan. La solitude du fief ancestral lui est propice et va nourrir de folklore, d'histoire, de rythmes et d'images l'aède et son inspiration.
" Si une fugue le rejette parfois dans le monde de ses contemporains, il en profite pour marquer d'une pierre mémorable cette rapide échappée. C'est ainsi qu'en 1881 à Castelnaudary, Auguste Fourès et Marcel Semezies collaborant, il créait la Compagnie des Mousquetaires gris qui, eut son jour de célébrité dans les cercles littéraires. Auguste Fourès étant Porthos, Marcel Semezies Aramis, de Baugé devint d'Artagnan. Et le nom allait bien à sa silhouette conquérante, à sa parole retroussée de verve, à son panache.
" L'idéal versait assidûment une encre d'or dans son encrier. Rien de ce qui est tombé de sa plume ne fut tiède ou banal. Avec les Gants blancs et Terre d'Oc, Un soir dans les lauriers, le Promontoire, l'œuvre poétique de notre ami se dresse et rayonne tel un icône à trois volets. Sur chaque panneau, la Race s'affirme et la Beauté. Cette poésie est ardente comme un midi d'été sur les sables de Palavas.
" La grande guerre venue, une désolation traversa le monde. Nul n'était épargné. Le capitaine de zouaves Emmanuel Maffre de Baugé fut frappé d'une balle, au front, dans une tranchée de première ligne. La piété du vieux maître s'agenouille au bord du tertre que décorent une croix de bois et un casque de poilu. Stoïque, ce père refoule les larmes mais il avoue son déchirement:
Cette vie est affreuse, et puisque je n'ai plus
Ton bonheur pour motif, il est bien superflu,
De prolonger un jour ce qui passe ruine...

" Mais quand on est Baugé, si le coeur se déchire l'on ne s'abstrait pas au devoir. Et sous ses cheveux blancs le poète chrétien ébauche à la façon d'un Lucrèce croyant une ample théorie du Devenir. Le Promontoire lui permet de lancer de plus haut à travers l'étendue et la foule les conseils d'une longue sagesse. Il jette à la Vie éternelle un appel qui, après l'Espoir en Dieu de Musset, est bien le plus beau cri de foi qui se soit échappé des lèvres d'un siècle de lucre et de scepticisme.
" Septimanie et les poètes groupés en cénacle autour de M. de Pouzillac rendaient en novembre dernier un solennel hommage au patriarche et lui dédiaient un numéro de glorification.
" L'on ne pleure pas un camarade tel que de Baugé, on ne pleure pas d' Artagnan, l'on reste fier d'avoir été son compagnon de plume et l'on porte son souvenir en cocarde. Celui à qui Mistral écrivait: " Votre poésie est empourprée de soleil et savoureuse comme chair de filles d'Arles ", se classe parmi nos grands ancêtres; il a droit à l'hommage lapidaire et je serais heureux si un jour nous pouvions lire son nom sur une plaque de marbre au mur de notre Salle des Fêtes.
... Pour les véritables vainqueurs C'est toujours dès la mort que commence la vie,..."

Achille était né à Marseillan (Hérault), d'une des plus anciennes familles du languedoc, alliée aux Barral d'Estève (l'Emmanuel de Lacordaire), le 16 mars 1855. Il était l'ancêtre d'Emmanuel (voir ci-après). Il comptait parmi ses ancêtres le chevalier Des Grieux. A peine échappé des bancs de Sorèze, il publie sa première plaquette de vers Dièzes et bémols. A partir de ce moment, proses et vers, œuvres d'imagination, de polémique ou d'histoire, tout lui est bon prétexte à mettre du noir sur du blanc. En 1881, il lance les Chants du Paria, avec un sonnet d'envoi au comte de Chambord; puis, c'est une plaquette de vers parue chez Dentu (1893), le Narguileh, et en 1896 un volume de poésie, les Gants blancs (Savine, éditeur). Entre temps, un roman a paru chez Savine (1892) : Chères Amours. Et un peu partout des brochures où il aborde de front les questions d'art, de littérature, de sociologie: études sur Barbey d'Aurevilly, Bismarck et Richelieu, l'Hégémonie latine, les Arènes. Il annonce en préparation un volume de vers: Pour la Beauté, et un roman: Le Cantique des Cantiques. Maffre fut l'un des principaux collaborateurs du baron de Tourtoulon dans la Revue du monde latin; il a collaboré à la Gazette de Moscou; il fut le rédacteur en chef de la Revue le Passant. En août 1897, il a pris la parole au pied du monument de Molière, dans la Grange-des-Prés, à Pézenas, et revendiqué au nom de Mistral les droits du régionalisme. Poète, romancier, publiciste, félibre, avec le poète albigeois Fourès, Marcel Semeziès, François Tresserre, Maffre fonda, en 1881, la compagnie des mousquetaires gris, qui eut une heure de célébrité sur les boulevards, troubla des reporters qui virent un essai de restauration monarchique dans cette réunion de poètes et d'écrivains où s'inscrivirent Pouvillon, Loti, Boulhon, Rouanet. Inutile d'ajouter que Maffre fut le d'Artagnan de ces mousquetaires renouvelés de Dumas. [François Tresserre]

Marcel SEMEZIES
1875-1876
Poète, romancier, philosophe, "barde montalbanais", comme ses amis aimaient à le nommer, "romancier des grands chemins" comme il se définissait lui-même, grand voyageur, Marcel est l'auteur de 14 œuvres :
L'étoile éteinte
L'impasse
Sous le dolman
La Route chantante
Le Chemin du soir
Le précoce Automne
Etudes italiennes
Méditations philosophiques

et bien d'autres restées dans ses cartons, par modestie.
Paul RAYNAL
1894-189?
Né le 25.7.1885 Narbonne & mort le 18.8.1971 à Paris.
Fils d'un négociant en vin venu du Rouergue à Narbonne et de l'héritière d'une bijouterie, Paul Raynal, reçut sa formation secondaire à l'école de Sorèze et fit ses études de droit à Paris, les clôturant par un doctorat sur les crises viticoles, soutenu en 1907 . Mais la vraie passion de Paul Raynal était le théâtre, il y consacra sa vie, devenant même un auteur régulier de la Comédie Française.
"Le maître de son coeur" (1909, créé en 1920);
"Tombeau sous l'Arc de Triomphe" (1924);
"Au soleil de l'instinct" (1931) ;
"Napoléon" (1936);
"A souffert sous Ponte Pilate" (1939)
jalonnent une carrière fertile . S'il revient régulièrement passer l'été dans sa ville natale, il s'installe dès 1927, près de Beauvais  ; sa maison sera en juin 40, pillée par les allemands qui détruisent plusieurs manuscrits achevés . Après la guerre, un seul éclair :
"Le matériel humain" est créé au théâtre de la Rennaissance, puis l'œuvre, d'une rhétorique démodée, à sombré dans l'oubli après avoir marqué une époque.
Les Soréziens du Siècle
Editions Edouard Privat 1902
Le livre des Soréziens du XIXème siècle est, non pas vraiment une œuvre littéraire, mais une somme d'informations sur les anciens qui nous ont précédé.
Une réédition est en cours, par les bons soins de la libraire de Sorèze, Anne-Marie Denis, est disponible depuis fin 2001. 624 pages.
La présentation .
Et un projet de mise est ligne est ici.
Jean MISTLER
1902-1911

Son portrait dans notre page galerie. La libraire Anne-Marie Denis dispose de nombreux livres de Mistler.
Naît à Sorèze le 1er septembre 1897, meurt à Paris le 11 novembre 1988.
Attaché, par sa branche maternelle, aux très vieilles familles seigneuriales du Lauragais, alsacien par la branche paternelle, deux branches familiales également musiciennes, Jean Mistler a été, tour, à tour, normalien, diplomate, très jeune député, précocement ministre.
Président, à la veille de la seconde guerre mondiale, de la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des Députés, maire de Castelnaudary pendant sept ans (1935-1942), puis, sa carrière politique terminée, éditeur, directeur littéraire de la librairie Hachette, journaliste et écrivain toujours, avant d'être élu, en 1966, à l'Académie française et d'en devenir le Secrétaire perpétuel en 1973. Il est toujours resté épris de ses origines soréziennes qu'il a exaltées dans Le Bout du Monde, merveilleux récit des années d'enfance et de jeunesse. Pendant la dernière décade de son existence, il a repris le goût du terroir tarnais où il revenait chaque année passer ses vacances, témoignant à nouveau de son amour pour sa terre dans un beau court-métrage tourné avec Geoffroy Peyre de Mandiargues consacré à ses lieux d'élection du Tarn.
Ce fut lui qui relata dans "Le bout du monde" le départ des Dominicains en 1903 : A la distribution des prix, dans la grande Salle des Fêtes, qu'ornent les bustes de plâtre de tous les anciens élèves qui ont laissé un nom depuis deux siècles (...), le prieur, le R.P. Baudoin, nous fit ses adieux, puis il embrassa longuement le drapeau de l'école, de grosses larmes roulaient dans sa barbe grise et sur la soie du drapeau. Tout le monde pleurait dans la salle, et les vieux domestiques qui étaient nés à l'école et n'étaient plus sûrs d'y mourir répétaient : «Mon Dieu, voir ça, voir ça !»
Joseph-Laurent OLIVE
1906-1915
Né en 1898 à Mirepoix (Ariège), décédé en 1994. Grand-Prix de l'Association Sorézienne en 1915. Entré au P.L.M., il est chargé de la mise au point des premiers autotrains. Nommé en 1933 au service central du P.L.M. à Paris et chargé de la mise au point des premières locomotives Diésel, il fait construire les locomotives électriques B.B. qui battirent dans les années 1950 le record du monde sur rail. Il prend sa retraite de la S.N.C.F. en 1960 et se retire dans sa propriété de Labadie, sur la commune de Rieucros (Ariège).
Durant une retraite studieuse, sa curiosité intellectuelle l'aiguille vers des sujets aussi divers que l'agriculture ou l'architecture, mais ce sont surtout ses travaux en généalogie et histoire locale qui retiennent l'attention.
Quatre ouvrages, écrits à sa retraite, à compte d'auteur :
En 1975 :"Documents et livres Terriers concernant la Seigneurie de Sibra et le Prieuré Notre-Dame de Canon en Ariège",
En 1977 :"Crise Municipale de 1782 à 1790 et Délibérations Municipales de 1800 à 1835 à Mirepoix en Ariège",
En 1979 :"Mirepoix en Languedoc et sa Seigneurie du Moyen-âge à la veille de la Révolution",
En 1961 :"La Révolution de 1784 à Mirepoix en Ariège" qui en est à sa 3ème réédition par l'Association du Salon du Livre d'Histoire Locale de Mirepoix et constitue un exemple de ce que peut être une monographie réussie, mêlant avec équilibre l'histoire nationale, les faits tirés des archives locales et la généalogie de personnages qui furent les principaux acteurs de la Révolution à Mirepoix.
Emmanuel MAFFRE-BAUGE
1930-1937

Viticulteur, syndicaliste, député européen, mais surtout, comme bien de ses ancêtres, homme de lettres et avant tout homme de coeur.

Il a publié :
L'épée à deux tranchants. Edité en 2003. Les Francs et l'église, ce sont les deux tranchants de l'épée que lève Charlemagne pour donner forme et visage à son rêve : un empire unifié qui, un jour peut-être, pourrait s'appeler l'Europe... Très loin d'Aix-la-Chapelle, en Languedoc, deux de ses fidèles se retrouvent : l'homme de Dieu, le moine bénédictin Benoît (dit d'Aniane), et l'homme de guerre, Guillaume d'Orange, enfin touché par la grâce. Face à ces guerriers de la foi, un Barbare païen, le comte saxon Rodulfe, armé de haine et de vengeance. Ces hommes vont se livrer une lutte sans merci, dont dépend l'avenir. Autour d'eux, cent autres personnages, tendres, pathétiques, monstrueux, font de ce roman terrible et magnifique une véritable chanson de geste à l'intention des Européens d'aujourd'hui.

Edité en 2003. Oriane, fille de Thau. Edité en 2003. La pauvreté à dix-huit ans fait naître le rêve. Fuir son passé, partir, mais où ? Tel est d'abord le destin d'Oriane, fille de Marseillan, qui découvre l'amour et les îles magiques des Antilles et de la Polynésie, tout en restant ancrée dans son refus de Dieu et son mépris de l'argent. Le bonheur et le drame d'une vie prise entre brisures et clairières.

Vendanges amères. Ramsay 1976

Entre Dieu et diable. Ramsay 1978

Face à l'Europe des Impasses. Privat 1979

Superbe et généreux Jean Maffre, mémoires d'un baroudeur (1785-1834). Fayard 1982

Le Seigneur de Marseillan. Fayard 1983. Andrène Maffred, Sara, Jaime de Bandinel, Guillaume Aymoins, Blanche-Malitorne, Visorio et Da... et Marseillan au 13ème et 14ème siècles. Dans ce roman du Midi médiéval scrupuleusement reconstitué, Emmanuel retrouve les accents, les gestes et les songes de ses ancêtres de sang et d'esprit.

Emmanuel Maffre Baugé est mort le 22 juin 2007.

Pierre JONQUERES d'ORIOLA
1935-1938

Né le 1er février 1920 à Corneilla del Vercol, le palmarès de Pierre Jonquères d'Oriola reste inégalé : deux médailles d'or aux jeux olympiques et un titre de champion du monde. A 83 ans, le plus célèbre cavalier français, une des légendes vivantes du concours hippique et du siècle, qui fit retentir à Tokyo en 1964 "Une Marseillaise que l'on n'attendait plus", affiche encore une forme physique insolente.

Pierre est viticulteur dans son village natal.
Il est l'auteur de A cheval sur 5 Olympiades (1968)

Philippe MARTIN-GRANEL
1935-1942

Né le 16 octobre 1924 à Pau, frère de Jacques et de Gérard, porte-drapeau 1941-1942, il fait carrière de médecin vétérinaire outre-mer, au Tchad de 50 à 59, en République Centrafricaine de 60 à 70 et au Sénégal de 70 à 80. Il prend alors sa retraite, et se met à l'écriture.
Il est l'auteur des ouvrages suivants : L'angélique Roseau, Clé d'or ou la recherche d'un temps oublié, Le Royaume ambulant, Le bois de la Hazette, La belle idée au bois dormant : L'Ecole de Sorèze.
Philippe se souvient qu'après de longs séjours en Afrique, venant se resourcer à Sorèze, le Père Lamolle l'accueillait avec son calembour favori : "Alors ? En avez-vous de l'Afrique assez ?"

Son catalogue

La 4ème de couverture de L'angélique Roseau

Le texte de La belle idée au bois dormant

Georges POISSON
1939-1940

Il est né le 27 novembre 1924 à Düsseldorf (Allemagne occupée) d'une famille parisienne.
Il passe une année à Sorèze, durant la drôle de guerre de 1939 à 1940, dans la division des Bleus de l'École. Puis après l'armistice il regagne Paris où il continue et termine ses études secondaires au lycée Louis-Le-Grand.
Il entre ensuite à la Faculté des Lettres de Paris. Mais ses études universitaires ont été interrompues par la guerre, pendant laquelle son engagement, encore adolescent, au service de la Résistance l'a obligé, en 1944, à se réfugier en Suisse, d'où il repartit pour s'engager dans la 1ère armée française. Après avoir terminé ses études supérieures, il fut en 1948 reçu second au concours des musées de la Ville de Paris, et après un stage au Petit-Palais, il fut nommé attaché au Musée de l'Ile de France (Château de Sceaux), dont il devint successivement conservateur-adjoint, et conservateur en chef. Au cours de quarante ans de présence dans ce musée qu'il refusa de quitter, il lui donna une importance et un renom sans commune mesure avec ce qu'il était à l'origine, en décuplant ses collections, en créant un centre de documentation riche maintenant de plusieurs millions de documents, en organisant des expositions spectaculaires et très courues, et 700 concerts.
En 1990, il fut promu inspecteur général des affaires culturelles du département des Hauts de Seine. Il a prit sa retraite en 1992, avec le titre de conservateur général du Patrimoine, en conservant des responsabilités à Sèvres (Maison de Victor HUGO) et Saché (Château-musée).
Défenseur acharné des monuments et sites, il a mené sur ce point de nombreuses campagnes, dont certaines ont été couronnées de succès : sauvetage, avec Alain DECAUX, du château de Monte-Cristo, restauration de la grande perspective de Meudon. Son action à la Vallée aux Loups où à la maison d'Émile ZOLA à Médan a été déterminante. En même temps, M. POISSON, spécialiste d'histoire de l'architecture, était appelé à enseigner successivement au Collège des Arts Appliqués (1950-59), à l'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique (1959-73), à l'École de Louvre (1974-78 et 1984-91), à l'Université Paris III (1979-85).
Conférencier très applaudi en France et à l'étranger, il a, ce faisant, parcouru de nombreux pays au service de la culture française.
Georges POISSON a en même temps illustré son travail d'historien en publiant une quarantaine d'ouvrages, souvent couronnés et de nombreuses études parues dans des publications scientifiques ou historiques.
On peut en particulier citer les trois volumes, totalisant 1700 pages, consacrés à l'étude systématique de la banlieue parisienne, commune par commune (Edit. de Minuit, 1956-61), les ouvrages dans lesquels il a renouvelé la question, qu'il a consacrés à SCEAUX (3ème edit.1981), MONTFORT L'AMAURY (1983), MONTE-CRISTO (1987), Le Vésinet (3ème édit.), MAISONS-LAFFITTE (3ème édit.1993), son ouvrage NAPOLÉON ET PARIS sur l'œuvre architecturale de l'Empereur (2ème édit.2002), son GUIDE DES STATUES DE PARIS (1991). Dans L'ELYSÉE, HISTOIRE D'UN PALAIS (3ème édit.1997), il a renouvelé l'histoire politique, architecturale et décorative de l'édifice.
Son très beau livre sur SAINT-SIMON (4ème édit.2000) et CHODERLOS DE LACLOS (Bourse Goncourt de la Biographie 1986) font autorité. Son GUIDE DES MAISONS D'HOMMES CÉLÈBRES en est à sa 3ème édit. 2003). Il vient de faire paraître une grosse HISTOIRE DE L'ARCHITECTURE A PARIS, commandée par la Ville de Paris et dirige le DICTIONNAIRE DES MONUMENTS D'ILE DE France. Spécialiste des maisons d'écrivains, il leur a consacré un Que sais-je ? et a fondé l'Association qui les groupe.
Il a été cinq fois lauréat de l'Académie Française.
Président du prix NAPOLÉON III, il est membre de plusieurs jurys littéraires.
Marié et père de 2 enfants, Georges est Commandeur de la Légion d'Honneur et titulaire de la Croix du Combattant Volontaire 1939-1945. Il a été récemment intronisé Docteur Honoris Causa de l'Université Soka de Tokyo. En 2002, l'Académie d'Architecture lui a décerné sa grande médaille d'Histoire de l'Art.

José Marie BOUCHET
1941-1945

Oeuvre littéraire et musicale dont vous trouverez l'essentiel sur sa page spéciale sur ce site.

NDLR : Si vous n'êtes pas parvenu à la page 390 du Poignard du Saint-Empire,
vous n'êtes donc jamais sorti des vicissitudes de notre temps.
Et vous n'aurez jamais vibré à la musique du Vieux Sourd

Les frères RAMOND

René (1943-1947)
Pierre (1945-1949)


Les deux frangins sont prolifiques et nous offrent deux types de littérature complètement différents.
Pierre et René nous parlent dans une biographie de leur ancêtre Elisa Grimailh, épouse Lemonnier, née à Sorèze, de ladite ancêtre, bien sûr, mais évoquent aussi certains aspects de ce que fut la vie dans l'Ecole et le village au cours du XIXème siècle.

Concernant Elisa, deux pages lui sont consacrées :

Notez, fins lettrés, que ce livre est bilingue, occitan et français.

L'adresse email de Ramond pour ces différents ouvrages : reneramond@wanadoo.fr
En novembre 2008 est sorti un titre complémentaire, intitulé Elisa, une saint-simonienne au siècle des Ferlus

En Cèrca d'Elisà, Sorèze et les Saint-Simoniens et Elisa, une Saint-Simonienne au siècle des Ferlus


Dans un style tout à fait différent, Pierre, professeur à l'Ecole Boulle, a écrit ce qu'on peut considérer aujourd'hui comme une somme des plus belles œuvres de la marqueterie.

Les autres publications de Pierre Ramond, aux Editions H. Vial :

  • La Marqueterie
  • Les Chefs des Marqueteurs - Tome I - Des origines à Louis XIV
  • Les Chefs des Marqueteurs - Tome II - De la Régence à nos jours
  • Les Chefs des Marqueteurs - Tome III - Marqueteurs d'exception
Voir ici la photo des bouquins

Une meilleure vue des couvertures

Pierre a écrit un nouveau livre sur André-Charles Boulle, en décembre 2011, il était déjà épuisé à Noël ! Mais il a été reédité depuis. 192 pages et 90 € aux éditions Vial et sur Amazon.

Jacques FABRE
DE MASSAGUEL
1939-1950
L'Ecole de Sorèze de 1758 au 19 fructidor an IV, disponible en réédition chez Anne-Marie Denis à Sorèze.
Une étude fouillée de l'histoire de l'Ecole de Sorèze pendant la période où elle fut l'une des douze Ecoles Royales Militaires. Tous les chemins conduisaient Jacques Fabre à Sorèze. Il y fut élève, il en fit le sujet de cette étude menée dans le cadre de l'Université de Toulouse, avant d'y revenir comme professeur et comme directeur. Cette étude, minutieuse, fine, précise, préfacée par le doyen Godechot, et publiée pour la première fois en 1958 entend témoigner de l'éclat de l'enseignement qui était dispensé à Sorèze à la veille de la révolution, de sa renommée et de son prestige.
Jean-Paul AUFFRAY
1941-1943
Scientifique, musicien, philosophe et historien, publie Newton ou le triomphe de l'alchimie, Editions Le Pommier

En rentrant en France, après avoir travaillé dans les grandes universités américaines, je me suis aperçu que nos physiciens se contentent volontiers d'idées reçues concernant les grandes figures de l'histoire de la physique. J'avais été étonné par exemple, puis choqué, de découvrir il y a quatre ans leur ignorance quasi universelle du fait que la relativité a été découverte non par Einstein en 1905 mais par Henri Poincaré en 1904. Cela m'a valu de rédiger l'Espace-temps pour Flammarion en 1996, puis Einstein et Poincaré sur les traces de la relativité pour les Editions Le Pommier-Fayard nouvellement fondées sous l'égide de Michel Serres, l'an dernier.

A également publié Le monde des bactéries : regard du physicien - Paris : Le Pommier, 2000, L'espace-temps (1996) et L'atome (1997), éd. Flammarion collection Dominos", ainsi que Einstein et Poincaré, sur les traces de la relativité (1999) aux éditions Fayard.

Hugues AUFFRAY
1941-1945
Aux Editions Didier Carpentier, 7 rue St Lazare, Paris, (commandable sur Amazon.fr) est sortie en octobre 2007 Droit dans mes santiags, une autobiographie d'Hugues, préfacée par Renaud. De 1929 jusqu'à nos jours, vous allez découvrir combien sa carrière est rectiligne, un modèle de fidélité à une ligne musicale et à une certaine conduite de sa vie.
Et des photos de Sorèze

Une vidéo de 65 par la Télévision Suisse Romande

«Les chevaux vus par Hugues Aufray», Editions Hugo et Compagnie, collection Phare's, 320 p. dont plus de la moitié en photographies.
A près de 80 ans, l'inoubliable interprète de «Stewball» a pris la plume pour décrire, dans un ouvrage richement illustré, son amour des chevaux qui l'ont aidé à surmonter sa dyslexie quand il était enfant. Et déroule l'écheveau de ses souvenirs. Il commente quatre photos qui illustrent son parcours de cavalier chevronné.
Cheveux blancs en cascade sur ses épaules tels une crinière, santiags, jeans délavés et guitare en bandoulière, Hugues Aufray, qui fêtera cette année ses 80 ans et ses 50 ans de carrière, est l'homme des hautes plaines balayées par un souffle revigorant. Fidèle à lui-même, cet éternel troubadour à la voix restée étonnamment jeune, est l'interprète de tubes mythiques comme «Santiano», «Céline», «Le petit âne gris», et le déchirant «Stewball» ou la mort du cheval blanc si courageux. Avec ses chansons, il nous a fait vibrer, il nous a fait pleurer. Debout face aux courants contraires, l'homme a bâti sa vie sur des valeurs solides, comme la fraternité, la famille et le respect de la terre. C'est tout naturellement que le cheval, seigneur de la prairie, s'est imposé à cet esprit noble. «J'aime tous les chevaux, de toutes les races, confie le chanteur compositeur. Et j'écris le mot cheval en majuscules!». Suite

Son site Internet www.huguesaufray.com

André MATHIS
1941-1946
Originaire de Narbonne, où il naquit le 5 mai 1929, André Mathis fut élève de l'Ecole de 1941 à 1946. Il a écrit un petit journal personnel de janvier à novembre 1944, lorsqu'il était chez les Bleus. Ce journal a été édité en 2005 par Anne-Marie Denis.

Jean-Pierre FOURCADE
1942-1943

Et si nous parlions de demain en 1979
La tentation social-démocrate, en 1985
Remèdes pour l'assurance maladie en 1989

Né le 18 octobre 1929 à Marmande, Sorèze 1942-1943, Faculté de droit de Bordeaux, IEP de Bordeaux, ENA, inspecteur des finances, maire de Saint Cloud, sénateur des Hauts de Seine depuis 1977, ministre des finances de Giscard d'Estaing.

Sa page sur le site du Sénat

Pierre De VERNEJOUL
(1942-1948)

Après sa grande carrière de professeur de médecine, Pierre se consacre à l'écriture. Ses œuvres :
Des tranchées aux pavés, Carnets de route de Robert de Vernejoul (1914-1918), 255 pages, éditions Atlantica 2002
Oublier... Jamais !, 1939-1945, 404 pages, éditions Atlantica 2003
Religieusement incorrect, les Vernejoul des Capétiens à nos jours, 300 pages, éditions Atlantica 2003
Ils avaient quinze ans dans la tourmente, 1939-1945, à paraître (on y parle de Sorèze)
Daniel CHEREL
1947-1953

Daniel a publié La France des Rois Capétiens étude fouillée de cette période, il rend l'érudition accessible à tous.
20 euros. On peut se procurer l'ouvrage chez l'éditeur, la librairie de Sorèze, chez Anne-Maris Denis denis.annemarie@sfr.fr
Paul PUIG
1949-1959

Paul n'est pas à proprement parler écrivain, mais artiste. Nous avions déjà évoqué l'homme de coeur, et vous présentons ici un gage de son attachement à l'Ecole au travers de ses dessins. c'est ICI
Roland DE MALHERBE
1954-1956

Il a écrit
Un préfet de la IIIème République en terre d'Algérie


Ici avec Anne-Marie DENIS, libraire à Sorèze

 

Jean MONTALDO
1955-1957

Son portait dans notre galerie.
A été publié Les Voyous de la République aux Editions Albin Michel (2001).
Autres ouvrages de non-fiction (malheureusement) : "Mitterrand et les 40 voleurs" (1994), "Rendez l'argent" (1995), "Main basse sur l'or de la France" (1998), "Les Corrompus" (1971), "Tous coupabes" (1974), "Les finances du PCF" (1977), "La France communiste" (1978), "Les secrets de la banque soviétique en France" (1979), "La mafia des syndicats" (1982), "Lettre ouverte d'un chien à François Mitterrand au nom de la liberté d'aboyer" (1994), "Le gang du cancer" (1996).
Jean-Pierre SULTANADocteur d'État en droit public et licencié en sociologie.

Auteur de Religion et modernité (Ellipses,2009).
Il a apporté à un ouvrage de culture générale des contributions portant sur les phénomènes religieux.

et de Islam en clair (Ellipses, 2015)
Peu de religions, peu de civilisations nourrissent, autant que l'islam aujourd'hui, un intérêt aussi vif chez les politiques, les intellectuels, les artistes, les médias et le grand public. Cet ouvrage propose de rendre compte, avec clarté et précision, de la complexité et des paradoxes de l'islam. Il ne prétend ni à l'exhaustivité ni à l'objectivité scientifique. S'il parvient à aider ses lecteurs à mieux comprendre la culture et la spiritualité d'hommes et de femmes qui, majoritaires dans plus de quarante pays dans le monde et dont beaucoup vivent en Europe, affrontent, en croyants, la problématique de la modernité et de la mondialisation, alors il aura atteint son but.
Il effectue régulièrement des séjours en milieu arabo-musulman dont il retire une information utile sur les mentalités et les pratiques socio-religieuses en milieu urbain et montagnard.

Ces deux livres sont disponibles chez Amazon, entre autres.

Jean-Paul BOSSUGE
1956-1967

700 hommes à la mer. La tragédie de la Bourgogne aux éditions du Rocher, préfacé par David Foenkinos.

Quand j'avais une quinzaine d'années, ma tante me dit un jour " mon grand-père, ton arrière-grand-père, donc, est mort dans un naufrage épouvantable, celui de la Bourgogne. L'équipage s'était très mal comporté." Je n'ai jamais oublié ses paroles.
Bien des années plus tard, j'ai voulu en savoir davantage sur ce naufrage complètement éclipsé par celui du Titanic, quatorze ans plus tard.
" La Bourgogne " était un paquebot qui faisait la liaison Le Havre New York. Parti le 2 juillet 1898 de New York, il a coulé deux jours plus tard.

Les témoignages des survivants furent effroyables. Après avoir consulté toutes les archives sur le sujet, j'ai décidé de faire le récit de ce naufrage en collant à la vérité. Parmi les passagers, ll y avait trois pères dominicains qui furent héroïques. Cela m'a donné l'idée de faire monter à bord deux anciens Sorèziens, histoire de faire un clin d'oeil à notre Ecole. Ceux qui me connaissent bien, ne seront pas étonnés d'y trouver aussi deux joueurs de rugby.
La tragédie de la Bourgogne restera la pire catastrophe de la Compagnie Générale Transatlantique.

La présentation de son livre : ici.

Et il y en a un second :

La position du consul
La diplomatie par l'autre bout de la lorgnette, souvenirs irrespectueux
.
La une et la quatre de couverture.

Christian RODOLAUSSE
1956-1957

Rodolausse livre coécrit avec Dominique Perchet et retraçant l'histoire entre 1870 et 1970 de la famille Rodolausse, portant sur trois générations d'inventeurs, avec d'autres inventeurs locaux de Saint-Antonin Noble Val.

Un siècle, trois générations, des dizaines de brevets pour un nombre très important de produits, c'est ce qu'on pourrait dire en restant au niveau factuel. Mais ce livre à deux voix raconte des vies : celles de Pierre, Éloi et Georges Rodolausse, une très grande inventivité, des réussites dans le monde agricole, des combats et des déceptions dans d'autres contextes : le monde du chemin de fer et les puissantes compagnies rétives, le nouveau marché commun qui inaugure une nouvelle répartition des usines : on parlerait aujourd'hui de désindustrialisation.

Le livre (attention, il fait 10 Mo à télécharger)

D'autres informations sur son site

Nicolas GORODETZSKY
1957-1968

Le chemin muet.

Ce roman édité fin 2011 est l'histoire vraie d'une jeune fille de 20 ans qui s'est retrouvé prise dans une aventure dramatique qui démarre dans la résistance bordelaise en 44, passe par la déportation du train Fantôme (épisode méconnu de la déportation) puis les camps de Dachau, puis Ravensbrück, les Kommandos de travail, puis un passage à Dresde pour vivre les bombardements en direct (elle s'est évadée sous les bombes) et d'autres péripéties incroyables, dont elle survit grâce, pense t-elle , à une suite d'anges gardiens, qui auraient veillés sur elle !

Cette histoire se termine au calme à Sorèze où elle a réellement travaillé comme assistante du Père Montserret.

Compte tenu de la complexité des événements, de l'aspect controversé de plusieurs situations historiques et d'un sentiment encore très épidermiques de certains témoins de cette histoire, tous les noms des personnages de cette aventure ont été changés et c'est un "roman".

Paru sur Amazon.

Mais s'il est médecin, Nicolas n'a pas oublié qu'il était sergent de musique en 67-68 et il sort un Coffret de toutes les chansons de son groupe des années 80 Weekend millionnaire !!!

La présentation du coffret


Et son second roman est sorti en octobre 2013..
Septembre 2013, école des Cadets de la Montagne Noire. En plein cours, trois frelons blessent un professeur et un élève. Quelque temps après, Cédric, le lad du collège, disparaît, et ses deux aides sont tués. Ce n'est que le début. Lorsque son amie Isabelle est enlevée à son tour, Stanislas Verlaine décide de mener l'enquête, aidé par le capitaine Charles Fronzier, vieux routier des enquêtes complexes. Quelle est cette menace écologique qui plane sur le Languedoc profond ? Qui dirige la Secte du Frelon mettant en péril hommes et animaux ? Il va leur falloir affronter la plus noire des créatures et ses suppôts, encadrés par les légions du mal, les terribles Mandarinias.
296 pages.

Et en 2016

Hello, les amis Après toutes ces années au services de multiples groupes, plus ou moins marquants mais toujours dans la même veine d'harmonies vocales et de guitares sèches et, poussé par une pression populaire énorme (ma belle mère, ma concierge, mon dromadaire nain et mon écureuil bien qu'il soit un peu sourd!), je me suis glissé dans un studio d'enregistrement, de nuit, et contre toute attente j'ai enregistré mon PREMIER ALBUM SOLO à l'insu de tous....
Un groupe c'est comme un couple : il faut écouter l'autre, mettre en commun les idées et au filtre de tout cela se crée un produit qui peut être loin du souhait initial, parfois bien mieux, parfois moins bien !
Alors ce coup ci, j'ai pris mes responsabilités et assumé la totale : composition, lyrics et co-lyrics, arrangements et production. Voici donc CARRY ME BACK qui est le produit de toutes mes influences propres depuis que je fais de la musique. J'espère qu'elle vous plaira (ma musique) et, si c'était le cas, je serais vraiment heureux si tu la mettais sur ton réseau d'amis, car toute auto-production se nourrit forcément de l'amitié et de la solidarité des proches et des fans, mon site est ouvert et Carry me back est achetable en CD et Vinyl sur : nicolasgorodetzky.com soit par téléchargement, soit physique (Paypal).
En fichier joint la bio que tu peux aussi forwarder. Bises
Niko


En 2017
Dr. Rock

La sortie publique a eu lieu en même temps que la sortie de son album (cd/Vinyle) Carry me back, le 15 janvier 2017.
De quoi ça parle ? à..
Des caves de l'underground Toulousain, au célèbre temple du rock parisien, le Golf Drouot, la guitare à la main. De l'hexagone, aux coins les plus reculés et les moins sûrs de la planète, en passant par les coulisses des plus grands groupes de rock du monde, le stéthoscope dans la poche, cette histoire est le parcours d'un médecin-musicien, cheminant à son pas, hors des sentiers battus.
Ce récit est également, une chronique de la vie musicale d'un groupes français dans les années 70-90, se déroulant sur fond de paradoxe permanent dans la vie d'un médecin partagé entre ses missions d'urgentiste polyvalent et sa passion de musicien.
Traversant le paysage pop rock des trente-cinq dernières années, en diagonale, anonyme et toujours décalé, Dr Rock est raconté par Maya, sa guitare, avec amour et dévotion.
Pour commander :
Chèque de 20 € TTC à l'ordre de YANAT (TVA et port inclus)
3, rue François Quesnay 78490 Méré.
NB : Pour tout autre commande concernant les autres ouvrages, en catalogue chez Yanat Edition, et le nouvel album Carry me back, le site vous permet d'acheter en ligne, sans aucun risque avec Paypal.
nicolasgorodetzky.com


En 2020,
Nicolas Gorodetzky (57-68) nous informe qu'il a écrit un nouveau livre : Le jour où le canal devint rouge.
Il écrit : Cette période de confinement est au moins propice à la lecture. C'est du moins ce que je me dis en sortant mon nouveau livre qui n'a aucune chance de paraitre en librairie vu la situation!!!! Alors ce sera par correspondance. Il s'agit d'un recueil de nouvelles fantastiques/ésotériques qui se passent en Occitanie et dans le sud. Faciles à lire, pour tous âges; je dirais que c'est un cadeau tout trouvé à mettre sous le sapin ou l'oreiller Commandes par mail possibles : yanat.prod@gmail.com.
La page de Yanat est ici.


Et voici en 2024 un nouvel album de Nicolas Gorodetzky (57-68) qui vient de sortir.
Lien commercial : cdetvinyle.fr.
Vous pouvez écouter ses titres sur Yana-prod et pour l'un des titres, c'est ICI.

Gilles De ROBIEN
1958-1959

A écrit un
Alexis de Tocqueville (Flammarion 2000)
Jules Verne, le rêveur incompris (Lafon 1999).
Malgré le fait que Jules Verne soit l'un des écrivains les plus lus au monde, il n'a jamais réalisé son désir d'être reconnu comme un grand écrivain par ses pairs et par le grand public. Il a donc dû se contenter de passer pour un explorateur qu'il n'a jamais été, un scientifique qu'il n'était pas ou un marin qu'il rêvait d'être. L'auteur a très bien réussi à nous faire vivre et comprendre mieux cet homme qui était beaucoup plus qu'un rêveur. Il nous amène à mieux connaître cet auteur qui n'a pas la vie facile avec toutes sortes de maladies, une épouse acariâtre et un fils qui lui a causé beaucoup plus de problèmes que de satisfaction. Nous cheminons dans ce récit dans la carrière de Jules Verne, ses succès et ses déboires, ses problèmes de coeur et matériel, ses ambitions et ses désespoirs, et enfin, ses visions du futur qu'il a fait partager à ses concitoyens. Pour tous les inconditionnels de Jules Verne ainsi que ceux qui le connaissent peu, cette biographie saura faire connaître cet auteur prolifique et qui a fait rêver des générations.

Hors la loi (Plon). Défense vigoureuse de sa loi sur la réduction du temps de travail. et réponse aux critiques d'alors de Madelin et Sarkozy.

A également écrit, en entretien avec Pierre-Luc Séguillon, un Plaidoyer pour une droite plurielle, aux Editions Le Pré aux clercs.

Sa bio sur Wikipedia

Igor et Grichka BOGDANOF
1960-1961
Igor et Grichka sont tous deux docteurs en astrophysique et en physique théorique, anciens élèves de Roland Barthès à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Ils ont, en-dehors de leurs émissions de télévision, publié un recueil d'entretiens avec Jean Guitton, Dieu et la science chez Grasset (1991). Les jumeaux fourmillent de nouveaux projets, des livres scientifiques et romanesques, une série sur la cosmologie, etc.
Jean Guitton, élève de Bergson et dernier légataire de sa pensée, est l'un des plus éminents philosophes chrétiens de notre temps.

Autres écrits :

L'effet science-fiction, 1979, 423 pages, Laffont collection Ailleurs et demain.

La machine fantôme, 1985, collection J'ai lu, 251 p.

Le Père André GOUZES
1961-1963
Auteur de "Sylvanès, l'histoire d'une passion", ou la renaissance de la vieille abbaye aveyronnaise.
Au début des années 70, l'abbaye cistercienne de Sylvanès menaçait ruine. Elle voit passer désormais des milliers de visiteurs, sessionistes et festivaliers. A l'origine de cette renaissance, un personnage étonnant : le Père André Gouzes, dominicain et musicien ....
Web : sylvanes.com
L'email : abbaye-de-sylvanes@wanadoo.fr.
Bernard MURAT
1962-1965

"Le Passeur de mémoire", histoire des maires de Brive-La-Gaillarde
Deux cents ans de vie briviste s'écoulent au travers du portrait des 38 maires qui, du libéral François SALVIAT à Jean CHARBONNEL, ont eu en mains les destinées de la cité gaillarde.
L'auteur a ensuite cherché à dégager les traits généraux et les caractéristiques les plus marquantes liant entre eux ces hommes qui ont façonné, chacun à leur manière, le Brive d'aujourd'hui.
Hommage est ainsi rendu à la tâche difficile mais ô combien exaltante qui incombe au premier magistrat de la ville. Enfin, Bernard MURAT nous livre quelques perspectives fort intéressantes sur le métier de maire et son évolution à la veille du XXI'' siècle."
Bernard Murat est né à Brive-la-Gaillarde le 19 février 1946. Marié, père de deux filles, ancien élève du collège de Cabanis et de l'Ecole de Sorèze, il est devenu chef d'entreprise dans les métiers des cuirs et peaux comme son père. Puis, en 1972, il commence une nouvelle carrière professionnelle dans les industries de la santé.
En 1995, il quitte son poste de vice-président pour l'Europe d'un groupe américain. Il a, pendant 20 ans, participé à l'évolution technique et économique des structures médicales. Il est, depuis 1997, consultant en entreprise. Sur le plan politique, il s'engage très jeune dans les rangs gaullistes avec rapidement des responsabilités locales et nationales au sein du RPR. En 1992, il est élu conseiller général de Brive-centre. En 1993, il est nommé Vice-Président du Conseil Général de Corrèze. Député de la Corrèze de 1993 à 1997, il est Maire de Brive-la Gaillarde depuis juin 1995. Sénateur de la Corrèze.
Bernard Murat est président des Amis de Jacques Chirac pour la Corrèze. Très proche de Philippe Seguin, il s'est impliqué à ses côtés dans la restructuration du mouvement gaulliste.

Toujours aux éditions 3 épis (9 Avenue de Paris, 19100 Brive), est paru en septembre 2002 le premier tome de ses Carnets de route, Elu de Corrèze pour la période 1982-1992.
Après un bref retour sur l'année 2001 pour expliquer sa démarche, ce premier tome concerne les années 82-92 et explique les raisons de son engagement politique, son expérience difficile de Secrétaire de circonscription RPR du Pays de Brive, son élection en 92 au Conseil Général et l'annonce de sa candidature pour les Législatives de 93. Ces carnets de route sont aussi une chronique de la vie du RPR corrézien durant ces années Mitterrand. Bernard Murat a voulu aussi évoquer les évènements locaux mais aussi des souvenirs plus personnels, voire intimes. La dernière partie appelée "Lettre à Aurélie" est un ensemble de réflexion d'un élu de terrain destiné à une jeunesse qui souhaite s'engager dans la vie publique.
Le deuxième tome couvrira la période 1993-2002.

Aux éditions Ecritures en février 2009, est paru le dernier livre de Bernard.
Tchao ma belle est en quelque sorte le 2ème tome des Carnets de route, puisque dans ce nouveau livre Bernard Murat revient sur son parcours politique entre 1993 et 2008. Ces chroniques brivistes sont l'occasion de (re)découvrir l'engagement, les combats et les réalisations d'un homme sincèrement épris de Brive-la-Gaillarde et au service de ses concitoyens.
Grâce aux 106 chroniques qui composent cet ouvrage riche en révélations et informations, on revit les grandes joutes électorales de ces dernières années, on réalise l'ampleur du travail accompli pour le développement de l'agglomération briviste, on s'intéresse au regard d'un élu sur les institutions politiques de la France et sur les hommes qui les ont dirigées.
Conseiller général, député, maire, sénateur, mais aussi chef d'entreprise et père de famille, Bernard Murat a une expérience rare et une vie passionnante qui font de ses propos un témoignage à haute valeur ajoutée. Aujourd'hui en retrait de la vie politique, il s'est lancé dans une nouvelle aventure professionnelle, mais reste toujours attentif aux besoins de Brive-la-Gaillarde et de ses habitants. Il est membre de l'Amicale Gaulliste du Sénat, du Comité de la 2ème circonscription de de Corrèze de l'U.M.P. et du club Brive Envie.
"L'écriture fut une manière d'arrêter le temps et de dire ma vérité, de prendre une respiration avant de commencer une autre vie. Si Dieu le veut et si mon dernier parcours est aussi passionnant que les premiers, j'écrirai peut-être un troisième tome, que je dédierai alors à mes arrière-petits-enfants."

En avril 2013 paraissait aux éditions Ecritures l'ultime livre de Bernard : Entretiens avec Bernard Murat. Brive aujourd'hui et Brive demain : tel pourrait être le sous titre de cet ouvrage dans lequel Bernard Murat nous offre son regard sur la ville, à la lumière de son expérience et de ses analyses. Tous les thèmes qui concernent le présent et l'avenir de la cité gaillarde, et de son agglomération, sont ainsi passés en revue.

Un rapide portrait ........
Sa page sur le site du Sénat.

Jean-Paul AZAM
1964-1970

Docteur en Sciences économiques, Ph.D. (Economics) de la London School of Economics.
Jean-Paul est Professeur de Sciences Economiques à l'Université de Toulouse 1, Directeur de l'ARQADE (Atelier de Recherche Quantitative Appliquée au Développement Economique, EA 791), Membre de l'IDEI.
Dernières publications :
"Suicide-Bombing as Inter-Generational Investment"
"Strikes and Political Activism of Trade Unions: Theory and Application to Bangladesh"
"Civil War and the Social Contract"
"A Theory of Poverty Aversion and Civil Society Development"
"Contracting for Aid"
"Explaining Slow Growth in Africa"
"Violence Against Civilians in Civil Wars : Looting or Terror ?"
Voir sa page.
Son mail : jean-paul.azam@tse-fr.eu
Julien LEPERS
1965-1966
Son livre ne se contente pas de répéter un ensemble de préceptes confits dans les salons de la haute bourgeoisie. Il "s'adresse à tous", il est "adapté à notre époque". Mieux, il a l'ambition de proposer "un nouvel art de vivre ensemble". Outre les règles de maintien, les effets indispensables à une garde-robe élégante ou les principes que devra suivre la "puissance invitante" d'un dîner, on y apprendra, par exemple, qu'il est bon dans les fast-foods d'arriver au comptoir en ayant déjà fait son choix. Que débattre sur un forum web implique d'être "tolérant" avec autrui et de présenter ses arguments de façon claire et concise. Que la toile cirée, quoique désagréable au toucher, peut être tolérée dans le cercle familial. Que, dans le métro, une saine solidarité est de mise entre les voyageurs qui pourraient être victimes des "gangs habituels qui écument la ville" : pickpockets, musiciens non autorisés par la RATP ou mendiants professionnels ("beaucoup d'entre eux sont dans la détresse, mais d'autres ont fait de la mendicité un nouveau métier, qui les dispense de chercher un emploi").

Sadomasochisme et "porte dérobée"
Cela, pour les trépidations de la vie moderne. Mais Les mauvaises manières, ça suffit ! ne s'interdit aucun sujet et se risque sans fausse pudeur dans le lit de ses lecteurs. Le port du préservatif, explique Julien Lepers dans le chapitre "Les chemins de l'amour", n'est pas une "bonne manière", mais une obligation. "Ne nous lançons dans des pratiques sadomasochistes qu'avec le consentement préalable de notre partenaire, poursuit-il. Tout n'est permis qu'ensuite, dans la limite des conventions que nous aurons établies. Un consentement préliminaire est également indispensable avant toute tentative de passer par une porte dérobée". Polisson, mais raisonnable.

L'animateur n'hésite pas davantage à lancer un appel aux hommes : "À ceux qui urinent encore debout, je dis qu'ils peuvent, en changeant leurs habitudes, contribuer à la naissance d'un monde meilleur, un monde plus propre, où nos femmes et nos compagnes se sentiront mieux respectées, un monde moins machiste. [...] Ce sera un pas de géant pour l'hygiène et la propreté. Pissons assis !" Sur le chapitre de l'égalité des sexes, notons encore ce rappel, frappé au coin du bon sens, des règles de l'enterrement de vie de jeune fille et de vie de garçon. On épargnera aux demoiselles des défis humiliants - pourquoi ne pas plutôt organiser au Louvre un parcours-découverte des plus beaux fessiers de la sculpture antique ? Les jeunes mâles, évidemment, donnent plus de fil à retordre. "Si l'on ne peut éviter la présence d'une strip-teaseuse qu'au moins les règles du respect qui lui sont dûes soient établies à l'avance. Strip-teaseuse ne veut pas dire prostituée", rappelle justement l'auteur.

Julien Lepers, au fond, propose un combat. Une lutte, pied à pied, contre "toutes nos attitudes discourtoises". "Il y va de notre intérêt, mais aussi de notre bonheur, résume-t-il en quatrième de couverture, dans une société où renaîtraient les vertus de la civilité, du souci de l'autre et de la bienveillance." Plus qu'un manuel, un programme politique.

Autre livre

Présentateur d'un jeu télévisé depuis vingt-huit ans, je suis régulièrement corrigé par les téléspectateurs pour mes erreurs de langage. Auteur-compositeur, je suis sensible au respect des mots, mais incapable de définir le genre de " scolopendre ". Passionné de grammaire, j'utilise malgré tout des expressions sans en maîtriser complètement le sens et j'emploie parfois des anglicismes barbares en les prononçant mal. Résolu à ne plus faire de fautes de français, je me lance dans un grand voyage de reconquête linguistique.
Je suis... je suis ? "

L'écolier sexagénaire s'est ainsi plongé dans les dictionnaires, a interrogé des linguistes, son ami Bernard Pivot ou feu maître Capello. Puis il a écrit ce livre très instructif (...).

Pierre-Arnaud LEBONNOIS
1972-1974

Journaliste, dessinateur, humoriste, caricaturiste, pamphlétaire, écrivain de théatre, scénariste, a publié, entr'autres dessins, deux pièces de théatre :
"Une allumeuse nommée Vendôme"
"Le fabuleux voyage d'Octave-Léon"

ainsi que deux romans noirs :
"Sans papiers" et
"Purgat Island"
Ses albums :
"Ca tourne pas rond"
"Dessins à dessein"
"Crise, quelle crise"
"Musique et compagnie"
"Vacances pour tous"
"Alex"

Ses dernières œuvres :
"Croque-Madame" abécédaire à paraître.
"Ecole de Sorèze, le panache en plus"
Voir sa page à l'occasion des 25 ans de rétrospective de son œuvre.
Constantin PARVULESCO
1974-1976

Journaliste, Constantin a publié :

"L'encyclopédie des montres", Editions ETAI
"Le guide des meubles régionaux", Ed. Flammarion
"Cigares Alcools et Chocolats", Ed. Proxima
"Cigares, de la légende à la réalité", Ed. Auzou
"Des Cigares et des Dieux" , Ed Durante
"Le Beretta 92", Ed. Crépin-Leblond
"Sauveteurs en mer", Ed. Larivière
"L'Orient Express un voyage de rêve", Ed. ETAI
"Transsibérien l'ultime voyage", Ed. techniques pour l'Automobile
"Histoire Quotidienne des couteaux de poche", Ed. Belin entente
"La pipe et son tabac", Ed. Belin entente
"Sauveteurs en mar", Ed. Larivière
"Le Cognac", Ed. Flammarion

L'adresse email de Constantin pour commander : parvulesco@arc-atlantic.com

Philippe POURXET
1976-1977

Après avoir été comédien au théâtre où il joua, entre autre, dans des pièces de Tchekhov, Marivaux ou André Obey, il créait sa propre troupe théâtrale : la Compagnie de l'Instant avec laquelle il montera à Paris et en province des pièces dont il est l'auteur : L'Oiseau des Tempêtes, La Cour des Corbeaux, La Suite.

Le roman Cadillac co-écrit avec Philippe Fournier sera publié à compte d'éditeur par les éditions Atlantica en 2007, puis, en 2010 Maux d'amour sous le pseudonyme de Philippe de Piétat aux Editions Amorosa.

La Relique Sacrée Livre I Le Parchemin des Cagots (2012)
Cadillac (2007)
L'Oiseau des Tempêtes (Pièce théâtrale)Jouée à Paris et Province
La Cour des Corbeaux Pièce théâtrale)Jouée à Paris et Province
La Suite Pièce théâtrale)Jouée à Paris et Province

leparchemindescagots.wifeo.com

Jean-Marie FREY
1977-1978

Professeur de Chaire Supérieure, et agrégé de philosophie, Jean-Marie Frey a publié ces ouvrages :

Aux Éditions M-Éditer (http://m-editer.izibookstore.com) :

    - Une société sans argent est-elle souhaitable ?, 2011
    - Le bonheur et la mort, 2010
    - La vérité - L'allégorie de la caverne ou de l'éthique de la démonstration, dans : Philosophies de l'image, 2010
    - "Oublions la mort !", dans : Pourquoi vivre si c'est pour mourir ?, 2009
    - Bonheur et communauté, dans : Le bonheur, Quel intérêt ?, 2008
    - Libertin dans Vices ou Vertus ?, 2008
    - Libéralisme, dans : Penser la crise, 2007
    - Utopie, dans : Croire ?, 2005
    - L'ordre établi, dans : La Politique vol.2, 2004

Publications CD audio :

    - Utopie, dans : Croire ?, (Coffret 4CDs audio), Frémeaux & M-Editer, 2005
    - Libertinage, dans : Vices ou vertus?, (Coffret 4CDs audio), Frémeaux & M-Editer, 2008

Aux Éditions Pleins-Feux :

    - "L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté"(Rousseau), 2001
    - Le corps peut-il nous rendre heureux?, 2002
    - "Le moi n'est pas maître dans sa propre maison" (Freud), 2004
    - Le corps épris, 2005
    - "La pudeur", dans : Les figures de l'amour, 2006

Arnaud DUVAL
1978-1980

Notre ami Arnaud Duval (1978-1980) sort son premier ouvrage en librairie !
Le dernier testament de Kim Jong-il.

L'annonce du 30 octobre 2012
Disponible aussi chez Amazon et à la FNAC.

Rarement un pays n'aura été à la fois autant mentionné dans les discours officiels des instances internationales et aussi mal compris par ceux qui les entendent. Que connaît-on aujourd'hui de la Corée du Nord, de la vie quotidienne, du fondement de son idéologie radicale, de cette adaptation moderniste et coréenne du stalinisme, et plus généralement de ce sentiment national de culpabilité collective réactivé par l'humiliation de la colonisation japonaise ? Partir pour la Corée du Nord, c'est aussi chercher à comprendre, à apprendre. Pour cela, A. Duval a lu, écouté, recherché, collectionné les témoignages, tenté ainsi de suivre la démarche d'un Albert Londres parti en son temps « découvrir la question chinoise ». Il s'est nourri des multiples rapports disponibles sur la situation alimentaire, politique, économique du pays tout en livrant sa vision. Ces différents voyages sont une succession d'impressions et de rencontres, autant de scènes, autant de facettes différentes, qui ne forment cependant qu'une seule mémoire.Arnaud Duval connaît bien cette Asie orientale de l'hypercroissance économique qu'il sillonne pendant 15 ans : il a successivement résidé au Vietnam, à Singapour, à Pékin puis à Shanghai et parle le mandarin. La découverte de la Corée du Nord, est un choc personnel. Il travaille aujourd'hui dans le domaine des nouvelles énergies.

Riad JREIGE
1976-1982

Déraciné en pleine guerre du Liban en 1976 à l'âge de douze ans l'auteur, après trois décennies de nostalgie, décide de réagir par écrit, aux évènements tragiques que continue de vivre son pays. Après quelques trente années d'occupation et de tutorat syriens, le Liban s'est vu à la faveur d'un contexte international « exceptionnellement » favorable, débarrassé de son envahisseur. Le 14 mars 2005 un mois après l'assassinat, toujours non élucidé, de l'ex premier ministre Rafic Hariri, de très imposantes manifestations ont eu lieu au centre de Beyrouth. Elles ont regroupé le quart de la population libanaise, affirmant ainsi son appartenance au pays des Cèdres. Cette population a affiché fièrement et exclusivement son drapeau, symbole de l'unité retrouvée entre chrétiens et musulmans. Mais depuis, l'élimination physique de tant d'opposants, de quelque parti qu'ils aient été, sans que les coupables n'aient jamais été identifiés et traduits en justice, montre combien s'était encore élevé le prix de cette liberté. Et d'ajouter, que l'avenir nous dira si ce parlement aura l'audace de convaincre de la nécessité de réformes à tous les niveaux de l'État. Au Liban en 2014, force est de constater que les problèmes soulevés en 2005 sont quasiment les mêmes. Qu'avons-nous donc appris ?

378 pages dans sa version imprimée, disponible au format Kindle chez Amazon.

Riad Jreige est né à Kousba au nord Liban en 1963. Libano-français, il vit en France depuis 1976. Scolarisé à Sorèze dans le Tarn, il poursuit ses études supérieures à Montpellier, embrassant la carrière de médecin généraliste libéral puis spécialiste hospitalier en médecine d'urgence au CHU de Montpellier. Critique, il s'intéresse à l'évolution politique et économique de son pays natal, le Liban.


Riad vient d'écrire un second livre : Sauvé.
Riad Jreige, médecin urgentiste, a été gravement touché, au travail, par la COVID-19, lors de la première vague, en mars 2020. Il présente son témoignage au retour de ce voyage aux limites de la mort. Il a été dans le coma, sous respiration artificielle. Il a passé 45 jours en réanimation, dont 17 sous ECMO et au total plus de 80 jours d'hospitalisation dans l'hôpital où il travaille. Son vécu et son interprétation des événements qu'il a dû subir ont été à l'origine de ce livre. L'intégralité des droits d'auteur sera reversée au projet "TÉTA wa JEDDO" porté par l'association "OUM EL FADI "pour venir en aide, dans leur subsistance, aux personnes âgées qui ont tout perdu durant les différentes catastrophes que subit le Liban et Beyrouth sa capitale.
Disponible aux Editions Maïa
Erick BONNIER
1983-1984

Erick est photographe freelance, il a parcouru de nombreux pays arabes, exposé de nombreuses fois, a fait l'objet en 2003 d'une double page dans Le Figaro.
Parmi ses œuvres, "Lybie", "Souks"
Eric MASSAT
1984-1988
Publié en mai 2006, aux Editions L'Harmattan, un ouvrage : "Servir et discipliner. Essai sur les relations des usagers aux services publics" (ouvrage en sciences sociales, philosophie du droit, théorie générale du droit et de l'Etat).
Eric est docteur en droit et ancien avocat au barreau de Toulouse. Il a enseigné à l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse. Il a aussi été enseignant-chercheur à l'Université des sciences sociales de Toulouse.

Stéphane ILINSKI
1989-1990

Stephane vit à Montréal depuis une dizaine d'années.
Sa bibliographie
Son site web professionnel
Et son Facebook
Les Soréziens du XXème siècleEdité en 2005 par la libraire-éditrice Anne-Marie DENIS, à Sorèze.
Disponible à sa librairie, téléphones 05.63.50.87.46 et 06.33.62.72.81 denis.annemarie@sfr.fr.

417 pages, illustrations et photos, couverture bicolore.

Et depuis la Pentecôte 2008, l'édition complémentaire riche de 154 pages, avec des photos.

La deuxième édition (730 pages et une multitude de photos) a été diffusée à la Pentecôte 2012 et est disponible à l'Abbaye-Ecole et dans la boutique d'Anne-Marie Denis à Sorèze au prix de 55€ ou par courrier postal chez la même Anne-Marie. Son téléphone : 06 33 62 72 81. Son adresse : Rue St Martin, à côté de la Tour ronde.
L'auteur en est René Ramond (43-47) aidé de Serge Decourt (61-66), qui y travaillent depuis que le projet en a été lancé en 2001. Et Serge continue de l'enrichir depuis le décès de René...

Depuis 2018 et augmentée de presque 170 pages, elle est numérique et est disponible sur ce site, de même que les Soréziens du siècle 1800-1900.

Lauragais Patrimoine
Ouvrage consacré à Déodat de Séverac, ancien élève de l'Ecole (1886-1890), 134 pages, abondante iconographie. Il s'agit des Actes du Colloque organisé le 26 et 27 juin 2009.
Prix de vente 15€,
en vente à l'accueil de l'Abbaye-Ecole
ou par correspondance (frais de port en sus): jcalvet@neuf.fr ou
Jean Paul Calvet
14 chemin d'En Teste
Saint Ferréol
81540 SOREZE
DiversLe paragraphe Bibliographie dans la page histoire

Nous nous sommes ici limités aux productions de nos camarades, mais bien d'autres livres sont consacrés à ce qui nous intéresse.
Voir à ce sujet la section Bibliographie à la fin de la page Histoire,

Un mot à propos d'Edouard Privat :

En 1839, Édouard Privat, Aveyronnais d'origine, ouvre à Toulouse une maison d'édition. Muni d'un brevet de libraire et fort de son expérience de cinq ans chez le libraire-éditeur Paya, il se lance dans l'édition et la vente de livres, d'abord en association puis seul. Il se spécialise dans un premier temps dans les ouvrages pédagogiques et historiques. Il s'intitule alors "libraire d'enseignement" et devient le libraire exclusif du lycée de Toulouse tout en fournissant en gros les établissements scolaires de la région. Il édite des livres classiques, textes grecs, anthologies de littératures étrangères. Dans les années 1860, sourd aux querelles scolaires, Privat publie des manuels d'enseignement pour les établissements religieux et devient l'imprimeur de l'archevêché de Toulouse. La maison édite alors le Bulletin théologique scientifique et littéraire de l'Institut catholique de Toulouse puis le Bulletin de l'Université de Toulouse (1897). Après la mort d'Edouard (1887), son fils Paul devient le libraire attitré de l'Université et collabore avec les professeurs de cette dernière, dont Maurice Grouzet dont la Grammaire latine (1903) fit l'objet de nombreuses rééditions. En 1905, Privat fondait la Bibliothèque méridionale.

L'autre axe éditorial de la maison est l'édition d'ouvrages d'histoire locale. Son chef d'œuvre est la très belle réédition de l'Histoire générale du Languedoc de Dom Devic et Dom Vaissète dont un exemplaire avait été découvert par Edouard lorsqu'il travaillait chez Paya. En 1867, il décide de continuer ce travail de compilation, aidé en cela par la Société archéologique du midi de la France et par d'éminents littérateurs tel Edouard Dulaurier de l'Institut, d'Emile Mabille de la BN et Auguste Molinier de l'Ecole des chartes.

La publication en 16 volumes, s'échelonnera sur 32 ans et s'achèvera en 1904; elle ne connaitra pas un grand succès et grêvera lourdement les résultats de la maison dont le dynamisme ne se dément par ailleurs pas, publiant entre autre, les Inventaires des archives de la Haute-Garonne et les Monuments de Toulouse de Lahondès (1920).

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